quand Antonia revient d'Italie, elle a toujours des trésors à manger dans sa valise, fait maison par sa mamma ou sa donna ou la mamma de son fiancé,... bref les mamas italiennes sont là : et ce coeur je l'ai goûté un peu avant de le partager avec ceux que j'aime et il est tout simplement délicieux, fleurs d'oranger et bout de citrons confits à l'intérieur sous le joli glaçage.
merci NICE (prononcez Nietzche) la Mamma d'Antonia !
Cette grande pastille ronde et jaune, un soleil, une planète filante, une comète à la queue rose échevelée, et bien voilà la preuve qu'elle a décollée - pas longtemps certes, mais pour une première fois çà m'a tout a fait contentée. Merci à Pan et à son voisin qui vend-la-toile-à-voler, pour leurs petits croquis et leurs conseils. (réussi - pas toute seule - à télécharger adobe flash player, il faut l'avoir pour voir un bout du film fait par Antonia)
Demain c'est l'anniversaire d'Adélaîde.
Ensemble on a vu un peu ce qu'elles pourraient fabriquer, elle et ses amies. Sûrement une parure à mettre sur la tête ou à accrocher dans sa chambre, et puis peut-être des photophores - avec
toutes les canettes qu'on nous a amenés (merci Claire). Elle va avoir 9 ans. J'en suis à mon 3ième gâteau-montagne, et pas le dernier, c'est fou ce qu'il y a comme anniversaires en décembre ces temps-ci.
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d'un
liseron
une étape : le moment est venu de faire de ce blog quelque chose de plus PRO - de glisser mon ego derrière les rideaux ... place à plus de FACTEUR et moins de perso - si vous voulez me retrouver, j'ai déménagé sur = http://facteurceleste.blogs.com/defline_colre/
après 2mains, defline, à quand le prochain blog de l'équipe de FC ?
Le dimanche matin, je vais souvent au Marché aux Oiseaux. Pour acheter des herbes fraiches à nos oiseaux. Et voilà le jeune homme qui vend les nourritures des oiseaux. Il m'a dit que c'était par hasard qu'il était coiffé comme son oiseau. Trop mignon.
En m'en retournant sur le pont, j'entends un son d'accordéon slave comme j'aime bien, un peu répétitif, débridé, et j'arrête mon vélo. mon homme est d'accord pour que je le filme, je suis un peu maladroite et je n'ose pas répéter les prises. Je lui laisse 2 pièces et m'en vais sans me retourner, bêtement, en espérant que je le reverrai ...
histoire d'en finir 
je bloggue depuis ... heures et là c'est le matin ; et oui les filles, quand on a plus de petit qui vous réveille la nuit, il arrive qu'on se réveille soi-même toute seule dans son lit MAIS ami-ordi-qui-marche est là et depuis j'ai bien voyagé ... (regardez sur mes derniers liens préférés)
entre PRO et PERSO
et IMPRO et VISIO objets et accessoires et mots et images et photos. salut les copines bloggueuses et pour celles qui reviennent : bonne arrivée ! comme on dit en Afrique et vive l'été indien qui vient de commencer.
(je viens seulement de mettre en lien mes vieilles copines les Tsé&tsé, c'est balaud car sur la liste elles devraient figurer en premier - merci Catherine et Sigolène pour le son de cette nuit d'été qui m'accompagne - je pense à vous)
non c'est pas possible, c'est pas déjà fini !
un petit bout d'été encore ... 
parfums de figuiers
Tu es né en plein dans l'été, et tu as bien raison. mais souvent je n'étais pas là ... angoissée, tiraillée par la collection à finir au dernier moment pour la rentrée.
Alors ce blog de Facteur Céleste te doit bien çà, pour tous tes anniversaires sans moi et encore plus pour CELUI d'aujourd'hui.
J'ai cousu une couronne en
feuilles et aiguilles de pin pour couronner Camille qui est une femme
maintenant.
Je me suis souvenue d’un rituel déchirant entre la plage
et moi, à leur âge, des adieux à la mer, à l’été, à ma vie en pieds nus. Avec des
dessins, des mots tracés et des bouquets d'hortensias fanés sur le
sable humide de la marée basse. Tôt le matin, avant d’embarquer dans la
voiture-mal-au-cœur qui nous ramènerait dans la réalité de toute autre
une année.
Camille et mon Mimi quand ils étaient petits
La mariée s’appelait Capucine. Et l’orange-capucine était la couleur pointillante de ce grand jour en blanc.
Je n'y avais pas pensé pourtant et Antonia non plus, qui m’avait envoyée d’Italie ce petit reliquaire en crochet, dans le même ton que la robe que j’avais emmené.
Il était arrivé par la poste la veille de mon départ.
Quand on a arrêté la voiture pour photographier la calèche du mariage, le petit grigri a dû tomber. J’ai refait le chemin à pied et je l’ai retrouvé.
les garçons bétonnent. 
le soir dans la grange-atelier,
les hirondelles rentrent et volent vers le nid qu'elles ont construit sur le néon. c'est aussi notre salle à manger sur terre battue. et la déco n'en pouvait plus d'attendre.
de là-haut les hirondelles observent les humains qui mangent.
béton fait maison
déco Facteur Céleste
sous la tente 
ce pourrait être un jeu
ou un rite sacré
c'est juste
le mois d'août
fermé
un espace/temps
en attente
de la rentrée
un facteur céleste entre autres c'est çà : cette petite plume qui s'est posée toute seule sur mon dessin moche de ce matin (encore une vaine tentative) , et pas n'importe où ... alors laisse tomber ma vieille tu ne sauras plus dessiner comme avant.
cette enfance s'est envolée
écrire (obsession), photographier, filmer, coudre (de moins en moins), bloguer (frise l'overdose) toujours tracer tracer... je devrais plutôt ranger mes objets et mes archives. horreur. alors que de CH.RCHER (à faire quelque chose d'important-intéressant-agréable-utile-marrant) çà vous fout en l'air une maison-atelier..... que faire ...
reviens ...........
j e n e d e s s i n e p l u s c o m m e a v a n t
ce matin blues et tourmentations, faux départs, oubli clés, grave,
bref me voilà dans la rue. en bas le trottoir soudain je souris : un alignement de capsules est là pourquoi ? par qui ? en haut le ciel fait des nuages aussi, et tout çà se finit par un cours de tricot dans une laine bleue porcelaine. à la troisième maille c'était acquis mon élève est partie en vacances avec son ouvrage pour la plage (une écharpe) et j'étais tout autant ravie
y mettre ce vent dans lequel j'ai dansé
Qui dit roulotte dit cheval ...
6km à l'heure, 30km par jour, le paysage qui lentement s'inscrit dans la mémoire...
Il y a eu Caline, une petite jument bretonne qui nous emmena en Bretagne. sans problèmes. Et puis plus tard Bayard le percheron dans le Perche.
Une histoire d'amour avec ce grand caractériel. Une péripétie par jour. Photo d'une belle photo d'Antoine qui l'a fixé tel qu'il était avant son départ : très énervé, il gratte du sabot la poussière. Il avait cassé sa barrière et ne supportait pas d'être attaché.
de campagne
lien permanent - écran
Il y a trèèèèèès longtemps, un matin dehors au soleil, j'ai pris mon aiguille, fine (c'est très agréable quand l'aiguille est fine), et j'ai cousu les premières pièces de ce patchwork. Finalement, même à la main, çà allait plus vite que je le pensais. Et puis la vie a pris un rythme ... oui... plutôt... bref, le patchwork, qui avait presque la taille d'un grand lit, s'est arrêté. Quand j'aurais retrouvé ma trousse de couture, je le reprendrai. En attendant je le regarde et j'y lis la vie, dans les tissus de ma mère, de ma belle-mère, ma période fifties, mes années africaines, et j'imagine la suite. Quand le recto sera au carré, j'attaquerai le verso.
Mieux qu' un insecte, être la fée Clochette et aller et venir à travers ces rideaux, entre le ciel et la maison.
Le tapis en crochet a pris du rang.
Un dans le métro 2 dans la salle
d'attente de l'administrateur.
Je me dis que c'est un mandala (pensée sublime !)
Le colis de Ouaga est enfin arrivé.
Toute cette quantité d'animaux qui puait le
plastique (passé la première et délicieuse
effluve de piment) me fait penser à un charnier.(pensée d'un très mauvais jour) La vie quoi
J'avais 20 ans, bon j'en ai pas 90 là maintenant mais je me fais l'effet d'une grandmère (que je pourrais être) en disant çà. Maman punky, jeune fille hippy, ado beatnick, me voilà raconteuse-blogueuse à présent.
Ma roulotte, je l'ai désirée vraiment. Je m'étais adressée à un loueur d'attelages. Il m'a rappelé à peine un mois plus tard pour me dire qu'il pensait avoir trouvé. Elle appartenait au père Chareille. Dans une petite rue, derrière un portail en fer, il habitait une ferme. Dans sa jeunesse, son père l'avait envoyé dans la capitale depuis le sud-ouest, peut-être la Corèze, avec la cariole flambant neuf. Toute sa vie il avait vendu des fromages du pays au marché de Picpus,
tractant sa marchandise dans sa tapissière tirée par un cheval. Avec l'âge, le temps était venu de s'en séparer. Dans la petite cuisine il nous montrait un vieil album de photos où on voyait la roulotte figurer dans des films, genre Marquise des Anges.
hier c'était l' anniversaire d'Antonia
(j'ai oublié ...) elle est en Italie
les herbes c'est Dgé et ses garçons: thym et romarin,
le livre c'est les éditions de L'AMPOULE , une super petite maison d'édition que m'a fait connaitre Antonia
ici des recettes de pâtes à l'italienne,
demain d'autres titres zencore
23h : Sylvette s'est fait mouiller, il fallait s'en douter .... Un oeil sur l'écran, l'autre sur les éclairs, fenêtre ouverte, çà fait du bien quand l'orage roule dans les oreilles. Ce matin à 6 heures le ciel était si rose et bleu, si neuf ... j'aurais voulu que ma vie s'arrête à cet instant-là. C'e soir j'ai reçu un mail de Naji à Beyrouth. Et cet orage du soir n'est pas une bombe.
L'envers du décor . Graffiti . Je ne dirai rien de plus : déclaration d'amitié FOR EVER pour toi Mlle Dgé ( là vous cliquez direct dans la colonne à droite dans mes liens préférés car ce matin j'arrive pas à faire le lien) rencontrée via ton blog, mon préféré de tous les blogs. Encore toute étonnée de ce qu'on a parlé, rien à dire, c'est nos histoires et nos projets.
Non seulement tu as remis mes rêves sur la piste de décollage, mais tu vas me donner du courage pour y travailler. Allez oust c'est parti pour aujourd'hui.............. Géraldine, MERCI
1973
perso, perso .... que mettre d'autre comme catégorie ... faire glisser ce site sur un journal de réflexions que j'écris tard la nuit. je ne veux plus dormir, çà s'arrête quand je sombre. (sorte de volupté)
j'apprends en voguant sur les mots, je trouve des gens, de lien en lien je suis un fil .
j'ai bel et bien stoppé d'écrire (de tenir un crayon) dans ce carnet (de papier) qui assista à mon sauvetage, il pansa ma blessure, çà va faire 2 ans maintenant.
je délaisse même le Libé, qui attend plié près de l'oreiller (ayant cédé à un abonnement gratuit destiné à mon fils, je m'étais dit que c'était un moyen de raccrocher à la Grande Réalité, comme je ne sais pas allumer la télé et c'est tant mieux)
ce soir il pleut enfin, il pleut des mots aussi, çà me calme. j'avais bien tenté de saisir un éclair en photo ... et j'ai finalement attrapé le journal. surprise : c'était Laurence qui m'envoyait Gérald dans le portrait de dernière page. en première, les ruines de Beyrouth, trop esthétiques, qui m'amènent à Naji là-bas, à Kris, à cette ville jamais cicatrisée.
Si tout s'embrouille dans ma tête, que çà me réveille au milieu de la nuit. Si la chaleur dehors s'ajoute à celle de mon ordi ... j'ouvre la fenêtre pour faire de l'air. Alors les voitures passent en râclant dans ma cervelle, des voix d'outre-tombe beuglent sur mon oreiller. Je voudrais être loin. Et je m'habitue.
Dans l'eau noire luit des balles à piquants mous. Les jeux des enfants flottent. endormis. Celle qui a la tête coupée, la clonette-arrosoir, est là aussi, qui participe à ma blog-insomnie. Mais elle n'est pas sur la photo.
La dernière fois c'était à Montpellier, et juste avant c'était en allant à Dordives. Chaque fois que je prends le train, c'est pour moi le moyen de crocheter mes plastiques - sinon je n'ai pas le temps - jusqu'à ce que j'ai des crampes aux mains. Le petit tapis, c'est le résultat de mon voyage AR au Luxembourg. 
J'ai donc squattée tranquille le balcon du Musée pour la photo-souvenir et me suis même appropriée une oeuvre.
C'est l'histoire de la dernière "roulotte " de Paris. Quand les engins à moteur n'existaient pas, que les rues sonnaient des claquements de sabots, que cette tapissière, puisque c'est son vrai nom, transportait
des fromages sur le marché de Picpus.
Puis sur ces flans, collé, le logo déglingué qui signe le manifeste.
Bientôt l'histoire de Peter va se terminer et voici celle de la roulotte.
A suivre.
BLEU
sans nuages
Et ben voilà, je ne suis pas allée au Luxembourg. J'ai zappé le monde mondain des Zarts et de la Mode, et piétiné le ciel de mes yeux - en sortant de chez toi - j'ai vu qu'il faisait beau là-haut - et qu'un jour on volera seulensemble au bruit de ton aile à moteur.
J'ai chaussé les sandales de ma mère jeune et constaté qu'elles n'étaient toujours pas faites pour marcher (on ne voit pas la hauteur du talon), et que çà tombait bien au cas où j'eus rêver de les porter au vernissage du Grand Musée du Grand Duché. Mais quelle beauté !
Demain je sais pas si j'y vais. J'ai envie de les voir en situation,
mes satuettes-clonettes. et les créateurs de FC choisis pour figurer dans la boutique du Mudam ( le nouveau Musée d'Art Contemporain de Grand Duché du Luxembourg ).
L'histoire ne fait que commencer.
C'est celle d"un objet anodin dont l'histoire est chargée. La force d'une poupée transfert de la figure humaine clonée dans une usine et qui prend vie dans les mains d'un sculpteur.
Derrière il y a l'Afrique, l'art, l'argent
Il y a la mère, l'amer, la mère
Me prendre aux mots, aux maux, homme'oh
femme couronnée de fleurs.
sur le crâne de la mort pousse la vie
çà y est j'ai tout rangé, tout classé par matières, quel beau lieu, j'ai eu du mal à le quitter. le soir c'est un palais avec des dessins d'ombres sur les murs. qu'est-ce que j'aime dérouler des rubans à partir des sacs en plastique. et encore plus les voir flotter dans le vent.
Voilà j'ai reçu mon avis de comparaitre devant ce cher Tribunal, détenteur de notre sort : c'est à la date du 19 JUIN que vos pensées iront, si vous le voulez bien, au cas où le Juge ait la bonne idée de liquider facteur céleste, on sait jamais par les temps qui courrent ...
En votre Honneur je vous envoie un petit film musical mettant en scène ma plus proche collaboratrice et artiste, la bella Antonietta des ABRRRRRRuzzzes! et sa colloc et grande amie, la kawaîssima et chanteuse de charme Junkettttto from Jâpân, un autre petit bout du reportage fait durant le très russe opening de la galerie Smurtch notre voisine. Soyez vigilant, je vous reparlerai du 40 de notre rue.
Merci Anne pour la retransmission en images qui bougent, ah quand je saurai !... je ne pourrai plus te faire de pub, alors voilà encore pour cette fois
