Passé 10 jours au village, l'électricité mais pas la connexion internet.
L’ordi sert surtout à passer des films et je le prête aux jeunes qui font des
jeux. De retour à Ouaga je revois toutes mes photos, il y a du boulot.
En attendant de mettre de l’ordre et d’écrire, il faut aussi
finir les comptes des objets crochetés, retirer de l’argent et le donner à
Angèle qui va payer les femmes de retour au village, d’ici là je laisse
quelques images : celles des
enfants.
Ceux que je croise
sur les petits chemins du village, comme Pauline, qui n’arrête pas de
transporter de l’eau, seule ou en groupes. Les enfants ne connaissent pas les
vacances comme chez nous, au contraire pendant la saison d’hivernage , qui
correspond à juillet et août, ils vont aux champs et sont chargés des corvées
d’eau tout au long de la journée.
C’est leur devoir, dû
à leurs parents ou ceux qui les nourrissent. Les extras leur procureront
quelques pièces (jetons) qu’ils garderont pour s’acheter des bonbons, des
beignets, ou autres mets et boissons en plus de leur repas quotidien. Au village on ne mange qu’une seule fois par jour, le soir. Le soir ici, çà commence
l’après midi, jusqu’à la nuit.
En dehors de leur tâches les enfants comme tous les autres enfants, jouent. Grande partie de rigolade avec des fillettes et leur dinette improvisée, batterie de cuisine en boites de conserve et herbe et terre et cailloux bien préparés. J'y ai goûté.
Tout çà en préface d’un sujet sensible, prochaine note à
venir : la scolarité, car ici aussi c’est bientôt la rentrée.