Facteur Céleste

histoire du ginbriscus # 4

il faisait froid et pluvieux ce jour-là, on avait les pieds gelés dans le grand hangar du pressoir. Jean Marc l'embouteilleur, en tenue de combat, actionnait ses cuves et branchait ses tuyaux. quand le liquide mélangé est sorti, il était plutôt rose.

Djelloul a écumé soigneusement la mousse marron, résidus d'écorces du gingembre. et puis tout a été très vite, les bouteilles se sont remplies sur la chaine, il a fallu les réceptionner toutes brûlantes (on avait mis des gants) et les mettre dans un grand cageot géant. et voilà, le Ginbriscus cuvée 2010, un peu plus rose, nettement plus fort en gingembre, avec une belle étiquette verticale (merci Seymour) ... ici présenté par Mouhadji, de Mama Bissa.

histoire du ginbriscus # 3

à Mantes la jolie, chez Mama Bissa, on épluche le gingembre, on le broie sans un grand mixer, et on le fait macérer une nuit tout comme le bissap (hibiscus). les récipients sont de grands bidons en plastique alimentaire bleus.

puis dans la camionnette de Mama Bissa, on transporte les fûts jusqu'au Pressoir de Normandie. On ajoute l'eau dans les récipients encore plus grands, et on verse le tout dans une grande marmite qui va chauffer le tout à 60 degrés pour le pasteuriser.

on ajoute le sucre et le citron, et un grand tuyau va emmener le liquide tout chaud dans les bouteilles qui seront aussitôt fermées par un bouchon de métal.

au bout de la chaine des bouteilles qui arrivent toute chaudes, on les attrape et on les range dans un cageot géant. elles seront ensuite étiquetées à froid et mis es en cartons de 6 ...

histoire du ginbriscus # 2

  çà se passe à Mantes-La-Jolie, au Val Fourré plus exactement, vous vous souvenez ce quartier chaud qui fit parler de lui. Là-bas, les mamas africaines font le jus de gingembre (niamacou) et d'hibiscus (bissap) à chaque occasion de fêter, en famille ou sur commande, dans la tradition. Ici naquit, Mama Bissa, en 2006, d'une rencontre avec le Collectif des Femmes, dans une démarche d'accès à l'emploi et le porteur du projet, Ben Abdatti.
En 2008 Ben et ses mamas reçoivent le prix national "Talents des Cités".
Un an après notre rencontre je me retrouve dans le local de Mama Bissa pour mesurer les doses d'ingrédients entrant dans la composition du ginbriscus. Ben mesure le PH et le taux de sucre, on goûte, la présidente retranscrit. Tout çà pour préparer la première fabrication qui va suivre de .... 1000 bouteilles en verre, une étape à côté des 18 litres que j'arrive maintenant à faire en 2 heures avec mon robot magique (au pays on le râpe à la main) mis dans des bouteilles en plastique récupérées ....

histoire du Ginbriscus #1

Un jour Maud (Toubab&co) qui  participe à un forum sur le commerce équitable rencontre Ben Abdatti. Ben est à l'origine de Mama Bissa avec les femmes sénégalaises du Val Fourré à Mantes la Jolie : ils commercialisent le gingembre et le bissap (nom africain de l'hibiscus) enfin en bouteilles de verre avec une étiquette. Avant, les 2 boissons étaient fabriquées à la maison, comme je le fais de même depuis 3 ans, et mis en bouteilles de plastique récupérées. Maud nous met en relation, et en juin dernier nous faisons connaissance.
En août je suis au Burkina, en automne je déménage à Montreuil, avec mon atelier en boites que je vais entreposer dans des boxes. Il faudra attendre le mois de janvier pour que je me rende au Val Fourré et viste Mama Bissa sur place.
Il gèle dehors, les cygnes du lac sortent pour réchauffer leurs pattes sur terre et se rapprochent de la cité.

mon coeur est en Afrique

légende : fleur d'hibiscus dans la voiture sur la route de Bobo ...

le ginbriscus # 0

il est né en même temps que le petit café de Facteur Céleste, rue Quincampoix. Avant on le servait pendant les vernissages, dans les belles bassines multicolores du Mali, avec une louche en calebasse, et sous sa forme originale : d'un côté le gingembre, de l'autre l'hibiscus. Je le fabrique encore dans ma cuisine, mais je ne bois plus de badoit pour en récupérer les bouteilles, car maintenant il y a les bouteilles de verre de Mama Bissa avec une belle étiquette imprimée numérique, et on pourra bientôt l'acheter dans les magasins. enfin !!! 

roserouge et noir

une boisson africaine faite maison prend le métro, dans un sac recyclé-crocheté made in Burkina-Faso et suffisamment solide pour porter les 4 litres qu'il contient .

Mlle Dgé m'a appris le carré Old America et çà marche très bien avec le sac plastic recyclé

au coin de la rue

Aujourd'hui on était dans le 19ième, avec notre stand des Filles du Facteur.
C'est ainsi que j'ai retrouvé Maylyn qui habite le quartier.
Artiste qui a exposé rue Quincampoix et partagé les plus vifs moments de Facteur Céleste, on ne s'était pas vu depuis longtemps. 
Elle a  acheté une petite bouteille de ginbriscus en sortant le porte-monnaie en plastique recyclé que je lui avait fait ....
que dire de plus de cette rencontre si chère à mon coeur ...
merci facteur !

le soleil est en train d'arriver

est-ce que l'été va enfin venir ?
peut-être que oui ... nous on ne l'attend pas : sur notre stand des Filles du Facteur , c'est l'Afrique, il y a eu plein de monde qui est passé. En verre, en sachet ou en bouteille, nous vendons notre Ginbriscus, mélange du gingembre et de l'hibiscus, boissons traditionnelles africaines fabriquées par des femmes maliennes de Paris. Si vous en voulez, vous les retrouverez  rue de Belleville le 13 et le 14 juin cette semaine . 

brocante du 3ième

(pratique d'avoir un stand pas loin de chez soi, je file sur mon ordi pour vous passer l'info ET la photo : le stand des Filles du Facteur est au début de la rue de Bretagne à gauche côté jardin
Ginbriscus et accessoires au crochet-plastique