Jusqu'au 31 mars 2007, les ateliers préparent le CARNAVAL LIQUIDE, le carnaval de Mami Wata, la sirène africaine de ce carnaval de la Mer. Une grande vague va passer par la porte pour se répandre dehors, autour de la Fontaine du parvis de Beaubourg. Les méduses qui flottent dans la galerie de Facteur Céleste vont s'envoler légères, suivies des sirènes, certaines portées par les humains ou d'autres devenues humaines et défilant, les pirates et les capitaines, les hippocampes et les bancs de sardines, la baleine et les pêches à la ligne, des bateaux, des crabes, des algues ...
Ce pourrait être le dernier atelier du samedi, alors je le vis vis vis … Sofia-Louise peint le masque en papier mâché qu’elle a commencé, sa copine, qui vient d'arriver, va le faire dans un emballage en plastique pour la rattraper. Peinture et plantation de cheveux, pendant qu’on élabore notre première queue de sirène.
C'était bel et bien des pirates qui ont construit leur panoplie samedi : ils tenaient à ce que leur bandeau recouvre un oeil en biais.
Heureusement que j’ai été mère de 2 garçons … ils étaient 8 et très très excités en arrivant … après moult tumultes on s’est tous engouffré dans la piste du guerrier (sinon c’était foot …) On scie les bambous avec une vraie scie sur un vrai billot de bois( merci Edouard) et on trouve les poignées (goulot de bouteille en plastique pour la plupart). Opération scotchage pour enveloppage de la « lame » avec du film argenté (merci Yume). La cape siglée de leur initiale, l'épée levée, un bandeau sur l’œil, et on va se défouler dans la rue au son du tambour.