Facteur Céleste

vécu de clonette

la voilà in situ : c'était le dernier jour d'atelier avec les femmes à Tiebele.
elle m'a fait un clin d'oeil et m'a réchauffé le coeur, la clonette bleue, dans les mains de l'enfant au dos de sa mère. c'était la première fois que je la voyais vivre en terre d'Afrique, pour de vrai.

saison sèche

en février, c'est le début de la saison sèche,qui va durer jusqu'en juin. le paysage a bien changé. la verdure que j'ai connue en aout dernier  fait place à une terre rase, jonchée de chaumes, et ... de déchets de plastique. le campement de Franck dans lequel j'habite, a vu son manguier (à gauche sur la photo)  tronçonné en 2 pour laisser passer la ligne électrique.

à 2 pas de ma case on construit la maison des femmes ... en parpaings ... alors qu'ici, au pays kassena, les femmes ont la spécialité de peindre sur leurs maisons en terre / que va devenir Tiebele, en plein développement ? je le saurai un peu plus en aout prochain, quand je reviendrai.
en attendant je vous invite à boire ces 2 délicieuses infusions, le tamarin (orange) et la citronnelle (jaune), sous la paillotte du campement de Franck, dans la douceur d'un soir africain.

et les enfants d'abord

visite à l'orphelinat de Loumbila à la périphérie de Ouaga. j'amène 65.000 francs CFA de la part de notre association, qui servira à acheter du lait en poudre aux bébés. on parle avec les soeurs des frais de scolarisation, qui vont permettrent aux jeunes de devenir autonomes.

la famille en Afrique a une place si importante, que ceux qui n'en ont pas, ont plus que les autres besoin de se former à l'école. une année de scolarité va de 30 euros à 100 euros suivant le niveau. pour info

mama cyber

 Axelle son bébé a 3 mois. Elle gère le cyber, elle écrit notre code sur un bout de papier, on paye 500 CFA (moins d’un euro), et on navigue pendant 1 heure.

Comme j’avais un document à imprimer, je lui ai demandée son aide et en échange j’ai pris le bébé dans mes bras pendant qu’elle était sur mon clavier.

Puis on a parlé. Je lui ai dit qu’en France mon petit fils avait le même âge, et qu’alors on allait les fiancer, et que chez nous on ne pouvait pas emmener comme çà son bébé au travail, et on a été d’accord que c’était pas humain de séparer les mères de leur bébé à cet âge.

A part çà, çà reste toujours pas facile de faire de l’internet à Ouagadougou, pourtant depuis 2 jours que je suis ici , je retrouve mes amis petit à petit, on palabre bien même et malgré la chaleur, il y a de l’efficacité dans l’air, j’ai l’impression d’être là depuis 15 jours …