C’est mon havre de paix, la nature retrouvée. Dans une case parmi d’autres dans le campement de Franck, le Manguier, je retrouve la sérénité, tout comme les nuits fertiles, quand mon esprit s’allume, que j’y vois clair, et que j’écris.
C’est là que j’ai connu Adramane, mon « dernier fils », élève, voisin, et assistant de Franck, avec qui il a un lien de parenté.
Ce que je préfère c’est me doucher au seau sous le soleil de fin de journée, un soleil lumineux et rafraîchissant, une pure merveille.
Derrière les murs de terre peints, le son de la pompe à eau, lieu de rencontre des enfants de corvée d’eau et des femmes qui viennent y laver. Leurs pépiements se mêlent au son de l’eau. Sous le grand manguier de la pompe, on entend la vie, ses rires et ses disputes, si on ferme les yeux assoupi dans le hamac, avec nos références de touriste blanc, on croit que c’est la plage.
Pourtant on en est loin.
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