La terre de ma maison n'est pas encore enduite à l'extérieur.
J'attends suivant les conseils de Thomas, pour le faire faire à mon retour en février.
Pendant la période des pluies, en juillet-août, les averses violentes ont lavé les surplus de terre, découvrant des morceaux de plastique et autres déchets, que j'ai hâte de voir recouverts.
C'est çà la terre dans les villes, elle renvoie aux détritus qui jonchent les rues non goudronnées, à l'insalubrité, et me pousse encore plus vers le village, la brousse, la VRAIE terre africaine encore pure.
Pour de belles photos de terre pure, allez voir l'exposition, actuellement, à l'Ecole Spéciale d'Architecture, 254, bd Raspail à Paris 14ième :
"la terre, un matériau contemporain : l'exemple de la voûte nubienne", à l'occasion du 10ième anniversaire de l'aventure des toits de terre au Sahel, et ce jusqu'au 24 octobre.
Vous y verrez de superbes matières, et à la bibliothèque des tas de livres à feuilleter sur le sujet, et ( j'en suis fière) parmi les photos des maisons, 3 vues de la mienne, à Ouaga !
Vous verrez le papayer tout petit dans la cour,
maintenant il va jusqu'au le toit et je l'ai quitté en fleurs.
En novembre, çà fera un an déjà, qu'elle a été construite.
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