Facteur Céleste

le son est là

just clock and listen HOP HOP HOP y plus qu'à faire (skon veut) / la voilà la chanson qui va me réveiller ce matin et me suivre toute la journée en boucle (suis-je bête, l'enregistrement sur mon dictaphone de leur concert en février était super-live mais tout crapouilleux, et j'avais pas été plus loin qu'être désolée de ne pouvoir vous le faire partager) , en fond la voix de Mariri (pas la peine de crier, cliquez elle est là avec ses mots et bientôt ses chansons n'est-ce pas ? , je reconnais son teint mélodieux dans le choeur à elle toute seule ... avec les oiseaux )

au-delà

de la porte / dans la lumière
... l'ouvrir ne pas l'ouvrir ... et derrière les rideaux ... ?

tout là-bas

là-bas

transportation

A l'heure où j'écris, Yaya est à Ouaga, en train de terminer les dernières formalités pour avoir enfin la main sur le camion "France aurevoir". Il fait mettre des barreaux à la benne pour transporter des marchandises. Pour la première fois de sa vie, il a entre les mains un vrai outil de travail, qu'il va pouvoir louer. Stepan le croate, l'heureux donateur, peut être content, et moi aussi qui ai eu raison de me lancer dans l'aventure alors qu'on m'en avait quelque peu dissuadée.
Je garderai cette image durant nos périples en ville avec Yaya, sur le porte-bagage de sa moto, de cet avion empoussiéré en bout de piste, avec au premier plan les marchands d'oranges sur les charettes.
Et puis le départ de Stef pour Bobo, car là-bas tout déplacement est si alléatoire ... elle est bien arrivée, bien revenue, et prête à repartir je crois ! Vive les voyages !!!

c'est juste en attendant

je file tranquille hors de Paris pour classer mes photos et remettre l'Africablog à jour. à très vite

c'était le 8 mars

Les wax à motifs du 8 mars ont poussé dans la ville, verts, bleus, quelques roses. C'est la fête des femmes, on fête aussi la lutte contre le sida, et les enfants. L'uniforme est dans le motif, mais chaque tenue est unique, taillée sur mesure et rivalisant d'invention dans  les détails et la coupe.  Ce jour-là, s'il ne tombe pas un samedi  comme cette fois-ci, est férié. On dit que les hommes font la cuisine aux femmes, mais celles-ci refuseraient de peur de mal manger. En tout cas elles s'éclatent au maquis où elles se retrouvent dès l'après-midi pour danser. 

c'était le 3 mars

Un lundi, à la sortie de l'école, j'ai fait un mini atelier poupées avec Bouchou et sa soeur Mami, avec les chutes de tissu que je ramasse sur les tas devant les boutiques des tailleurs. Mami coud déjà bien car elle a cours de couture à l'école, comme quand j'étais petite à la communale. Son frère a voulu faire comme elle, et il s'est bien débrouillé. Après qu'ils aient cousu des bras et des jambes à la poupée faite en octobre dernier, ils lui ont fait un pagne et un petit boubou.

décalée

Voici Adramane, écolier et aide de Franck, du campement dans lequel on peut dormir à Tiebele. Il m'a fait la surprise de porter la chemise qu'il s'est fait faire avec le tissu clonette. De retour sur mes images je m'attarde sur celles que j'ai prise en brousse dans les très belles concessions de l'ethnie kassena au sud du Burkina. et comme je ne sais pas par quoi commencer, encore décalée par ma première journée en France, je vous les envoie direct avant de m'endormir, comme ce bienheureux cochon dans sa boue.

retour

juste
arrivée,
ouvrir un oeil
fatigué
et mon ordi
pour vérifier
la fluidité
de la connexion
ici à Paris
et la présence
de mon voyage
dans mon I photo /
j'ai tellement
d"images
à vous montrer
et de choses
à dire /
restez
en ligne
j'arrive /