Peter était déjà bien plat, c’est quoi ces œufs en carton de bon ton, et les frais il avait même pas pensé à les durcir.
Direct, il les avait mis en vitrine.
Quel gâchis. C'était Pâques il y a un an.
Peter s’estompe. C’est là que tout s’emmêle.
Le week-end dernier, fuyant les œufs de Pâques en m’envolant de France, j’arrive en Tunisie un jour de fête, celui de l’anniversaire de la naissance du Prophète.
En cuisine on s’affaire. Une crème marron sombre, nappée d’une autre, blanche, disparaît sous un jardin composé d’amandes, de noisettes, de pistaches concassées. C’est l’assida, que l’on déguste ce jour-là. Son goût très légèrement amer et parfumé nous emmène en douceur dans le vent d’une pinède turquoise au bord de la mer.
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